Cette rentrée sociale 2020 revêt un caractère tout à fait inédit à plus d'un titre.

La question de l'emploi est centrale : lutte contre la précarité et la pauvreté, hausse des salaires, développement des services publics, abandon définitif de la réforme des retraites.

Il est urgent de se mobiliser pour imposer une rupture avec les politiques économiques et sociales actuelles qui conduisent dans le mur.

Gouvernement et patronat profitent du Covid-19 pour imposer des régressions sociales, pour licencier et délocaliser, pour augmenter les exonérations patronales de cotisations sociales et d'impôts. Les versements de dividendes aux actionnaires eux sont maintenus alors que salariés, retraités et privés d'emploi sont taxés au porte-monnaie.

Les organisations syndicales et de jeunesse, CGT, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF et UNL affirment ensemble que la priorité doit être donnée à la préservation et à la création en nombre d'emplois stables et qualifiés, à la sortie de la précarité en particulier des jeunes travailleurs, des étudiants, avec leur mise en protection sociale. Cela passe notamment par la réduction du temps de travail sans perte de salaire, le développement des services publics et des industries nécessaires à la réponse aux besoins en biens et services, en prenant en compte l'urgence écologique.

Il est urgent d'augmenter les salaires, les traitements, les pensions et les minimas sociaux.
Il est également temps d'en finir avec les aides publiques de toute nature dont bénéficient de grandes multinationales sans contrepartie ni contrôle d’utilisation.
L'urgence sociale impose aujourd'hui de préserver notre système intergénérationnel de retraite et de construire une protection sociale incluant la dimension professionnelle
tout au long de la vie, des années d'études à la retraite.

Le 17 septembre sera une 1ère journée de mobilisation pour imposer des choix garantissant l'avenir de tous et non au service de quelques-uns, des plus riches.